Outlook : bientôt une fonction pour forcer les employés à faire des pauses ?

Microsoft travaille sur une nouvelle fonctionnalité qui s'adresse en priorité aux personnes en télétravail. L'objectif est de permettre à votre employeur de vous imposer des temps de pause, avant ou après une réunion, directement dans Outlook dans le but de préserver votre bien-être.

D'après l'étude Work Trend Index réalisée par Microsoft, l'augmentation du télétravail met en péril le bien-être des employés à cause de la surcharge numérique et des réunions à répétition. Même si ce nouveau mode de fonctionnement a eu des effets positifs, il génère du stress supplémentaire. Pour préserver le bien-être des salariés, la firme de Redmond a la solution : une pause entre les réunions. Les pauses, un sujet sensible et bien connu chez Amazon : l'entreprise a un procès en cours avec certains salariés pour les avoir empêchés de prendre une pause.

Toujours à la recherche de solutions pour les entreprises et les utilisateurs, Microsoft devrait intégrer une nouvelle fonction dans Outlook qui permet à l'employeur d'imposer des pauses à ses salariés. Outlook est utilisé par des millions d'utilisateurs et il représente généralement le point de départ pour organiser une réunion, ce qui justifie le choix de Microsoft d'intégrer la fonctionnalité à cet outil.

Il sera possible de déterminer si la pause est imposée au début ou à la fin de la réunion, et il sera possible de définir également le temps de cette pause : 5 minutes, 15 minutes ou pourquoi pas 30 minutes ? Le choix vous appartient puisque l'employeur va définir une valeur par défaut au niveau de l'entreprise, mais elle est personnalisable par l'utilisateur final.

Pour que le temps de pause soit respecté par le salarié, ce qui serait intéressant c'est qu'Outlook et les outils connexes se mettent eux aussi en pause pour forcer l'utilisateur à se déconnecter quelques minutes.

Quoi qu'il en soit, Microsoft semble bien décidé à proposer des solutions pour préserver le bien-être des utilisateurs qui travaillent en mode hybride, parfois sur site, parfois en télétravail.

Source